Balayons les paroles creuses et les vernis : des outils existent pour mesurer, analyser et dresser un bilan des enjeux sociaux et environnementaux. Les scientifiques donnent des chiffres et proposent des scénarios. Ensemble, nous devons nous en emparer et les intégrer dans les stratégies.
Balayons les paroles creuses et les vernis : des outils existent pour mesurer, analyser et dresser un bilan des enjeux sociaux et environnementaux. Les scientifiques donnent des chiffres et proposent des scénarios. Ensemble, nous devons nous en emparer et les intégrer dans les stratégies.
Balayons les paroles creuses et les vernis : des outils existent pour mesurer, analyser et dresser un bilan des enjeux sociaux et environnementaux. Les scientifiques donnent des chiffres et proposent des scénarios. Ensemble, nous devons nous en emparer et les intégrer dans les stratégies.
Aujourd’hui, j’ai un devoir de transmission. Mettre mon expérience à la disposition des organisations et des humains qui les portent pour les aider à mieux comprendre et agir. Les préparer au monde incertain de demain.
Sylvie Bénard
La Dame à la Licorne
«NOS ENTREPRISES ONT BESOIN DE PERSONNES CORRECTEMENT FORMÉES POUR INFUSER AVEC PÉDAGOGIE L'AMÉLIORATION DES PRATIQUES.»
Balayons les paroles creuses et les vernis : des outils existent pour mesurer, analyser et dresser un bilan des enjeux sociaux et environnementaux.
Les scientifiques donnent des chiffres et proposent des scénarios. Ensemble, nous devons nous en emparer et les intégrer dans les stratégies.
Les transformations nécessaires pour faire face aux défis écologiques et sociaux ne se réalisent pas assez vite. D’après mon expérience, si ces changements n’opèrent pas, c’est souvent par manque d’une compréhension suffisante des enjeux. La raison ? Peu de gens ont réellement été formés.
Même si la mobilisation des étudiants fait évoluer les perspectives, dans beaucoup d’écoles et d’universités le discours sur la RSE reste encore très théorique, sans aborder la réalité du terrain ni donner les outils adéquats.
Cette évolution des cursus donnera des résultats dans quelques années seulement. Or, c’est aujourd’hui que nos entreprises ont besoin de personnes correctement formées pour infuser avec pédagogie l’amélioration des pratiques.Mon objectif ? Aider à cette avancée par l’explication et la formation. Pour que chaque corps de métier et chaque salarié puisse modifier ses outils, ses pratiques et ses méthodes et ancrer sa résilience sur le long terme.
Le plus compliqué n’est pas de trouver les outils, c’est de transformer les comportements. Cette mutation profonde demande du temps. D’après mon expérience, entre six mois et deux ans.
Face à ces défis, nous devons nous montrer à la hauteur des enjeux du vrai développement durable. Celui qui intègre dans son déploiement les générations futures, les plus démunis et les limites sociales, économiques et planétaires.
Pour accélérer ce changement, j’ai le sentiment d’être une sorte de sage-femme auprès des personnes et des organisations que j’accompagne.
Une fois les opportunités et les risques compris, les dirigeantes et dirigeants savent explorer des pistes innovantes qu’ils n’auraient pas envisagées de prime abord.
Parmi elles, de nouveaux process, une nouvelle organisation, un changement de matériaux, de fournisseur, l’arrêt de certains produits ou la création d’autres, voire même l’évolution du modèle d’affaires.
Une longue histoire professionnelle passionnante s’est terminée de manière imprévisible. Elle a ouvert la voie à de nouveaux projets et à des défis enthousiasmants.
Pour pouvoir amorcer ce changement, plusieurs prérequis sont nécessaires. D’abord, connaître la culture, l’histoire, les produits, le vocabulaire, les marchés, les modes de distribution, les clients et toutes les valeurs écrites comme non écrites de l’organisation. Afin d’aider efficacement et de comprendre ce qui motive chacun et chacune.
Il est essentiel de collaborer avec tous les métiers et de le faire en cohérence avec les outils déjà utilisés. On travaille différemment avec une ingénieure ou un directeur artistique.
C’est l’un des aspects les plus passionnants de mon activité. Chaque cas, chaque entreprise, chaque dirigeante et dirigeant est différent et ce travail de co-construction de solutions est mutuellement enrichissant.
Quelques jours avant le confinement, j’ai dû quitter mon bureau pour protéger ma santé. Je suis partie en promettant à mon équipe de prochaines retrouvailles pour fêter ma retraite, après 38 ans de vie dans le groupe LVMH. Finalement, cette fête n’a jamais eu lieu. Je porte toujours le regret de n’avoir pas pu dire au revoir à celles et ceux qui m’ont accompagnée sur un si long parcours. Parallèlement à ce départ, la Dame à la licorne est née.
Mon expérience a immédiatement été sollicitée par une marque. Un président, perdu au milieu de recommandations de façade plus que sur du fond, souhaitait faire du développement durable la base concrète de sa stratégie. Depuis ces débuts organiques, j’accompagne les entreprises et les personnes dans leur transformation profonde face au monde incertain de demain.
CETTE FIGURE, PORTEUSE D'UNE CULTURE MILLÉNAIRE RELIÉE À LA NATURE, M'A INTUITIVEMENT PARLÉE.
Pourquoi la Dame à la licorne ?
La légende de la licorne infuse les mythes de nombreuses civilisations depuis près de 5 000 ans.
Cet animal symbolise la puissance, la pureté et la féminité. À la fois mystérieuse, sauvage et timide, la licorne est capable de se lancer à corps perdu dans la bataille contre l’injustice, au point d’en devenir dangereuse.
“ La Dame à la licorne ” est une série de six tapisseries françaises du XVème siècle qui illustrent les cinq sens. La dernière aborde le cœur “ riche d’aumônes généreuses ”.
Cette figure, porteuse d’une culture millénaire reliée à la nature, m’a intuitivement parlée. Je me retrouve dans sa volonté à faire émerger un monde plus juste, entre bienveillance et ténacité.
